genre Aconitum
 Ranunculaceae

Ce sont des grandes plantes herbacées vivaces.

les feuilles sont en éventail, alternes, divisées.

les fleurs sont en grappe bleues ou jaune selon l'espèce (floraison juin à septembre) :
On distingue le groupe
de l'aconit napel à fleurs bleues,
le groupe de l'aconit panaché à fleurs bleues panachées de verdâtre
et le groupe de l'aconit tue loup à fleurs jaunes

Groupe de l'aconit napel 

• Aconitum napellus L. : Napel, Aconit napel
  = A. napellus L. subsp. napellus

• Aconitum compactum : Aconit commun
   = Aconitum napellus subsp. vulgare Rouy & Foucaud
  = Aconitum occidentale Timb.-Lagr.

• Aconitum corsicum : Aconit de Corse
  = Aconitum napellus subsp. corsicum (Gáyer) Seitz 

• Aconitum neomontanum : Aconit pyramidal 
  = Aconitum napellus subsp. lusitanicum Rouy
  =  Aconitum pyramidale Mill.

• Aconitum bauhinii : Aconit de Bauhin
  

Groupe de l'aconit panaché

• Aconitum variegatum L. subsp. variegatum

• Aconitum variegatum subsp. rostratum (Bernh. ex DC.) Gáyer

• Aconitum variegatum subsp. paniculatum : Aconit paniculé
  = Aconitum paniculatum Lamarck

Groupe de l'aconit tue loup

• Aconitum vulparia : Aconit tue-loup
  = Aconitum lycoctonum subsp. vulparia
  = Aconitum altissimum Mill.

• Aconitum lamarckii : Aconit de Lamarck
  = Aconitum lycoctonum subsp. neapolitanum

Groupe de l'aconit anthore

• Aconitum anthora : Aconit anthore

les fruits sont un ensemble de 3 à 4 follicules

Ce sont des plantes des forêts de ravins, des talus humides, endroits frais selon l'espèce.

L'Aconit napel (et les espèces affines) est l'espèce la plus toxique de la flore française.

La toxicité est due à la présence d'alcaloïdes diterpéniques principalement l'aconitine.

Toute la plante est toxique en particulier les racines.(en forme de navet)

L'intoxication résulte d'une confusion avec le navet, celeri,raifort et feuilles d'estragon.
Egalement suite à une cueillette de bouquets.

L'ingestion est suivie d'une sensation de brûlures puis fourmillement des lèvres et de la langue,
vomissements, diarrhées, salivation, vertiges.

Dépression cardiaque pouvant aboutir à un collapsus, paralysie respiratoire entraînant une cyanose et mort par asphyxie.

Il faut hospitaliser d'urgence avec surveillance cardiorespiratoire.